Marche pour le climat à bicyclette

Le samedi 8 décembre a 14 H 30, départ de la place de l’Europe, aura lieu une nouvelle marche pour le climat.
Dans la continuité de la manifestation cycliste #JeSuisUnDesDeux du 10 novembre dernier, Vélocité GM vous invite à rejoindre à vélo le cortège pour le climat. C’est là une belle occasion de rendre à nouveau visibles les vélos à Montpellier, tout en rappelant que ce moyen de locomotion est bénéfique pour la planète.

Vélocité reçu par Philippe Saurel: compte rendu de la rencontre

Suite à la manifestation ayant rassemblé près de 1300 cyclistes le 10 novembre, un entretien a eu lieu le mardi 22 novembre entre Vélocité Grand Montpellier et M.  Philippe Saurel Maire de Montpellier et Président de la Métropole, accompagné de sa Directrice de cabinet et du Directeur général des Services.

A l’issue de cette réunion, 5 engagements ont été pris par M. Saurel : 

 M. Saurel s’engage sur les points suivants (avant Noël pour les points 1 et 2) :

1. Poursuite de la campagne de communication sur les incivilités, cette fois ci axée sur les
stationnements « très gênants » (au sens du Code de la route) sur trottoir et piste cyclable, y
compris les « arrêts minute ». Verbalisation systématique (l’article R417-11 du code la
route prévoit une amende de 135 €). Verbalisation des deux roues motorisés sur les
arceaux réservés aux vélos (l’arrêté municipal 2012/P326 s’il ne concerne que les arceaux
devant la mairie, devrait être étendu).
2. Nomination d’un(e) « chargé(e) de mission vélo» qui lui sera directement rattaché et
intégrera les propositions en concertation avec Vélocité. Dans l’attente de cette
nomination, Philippe Saurel s’engage à suivre personnellement le dossier vélo.
Pour Vélocité, l’interlocuteur de la Mairie et de la Métropole est Daniel Frayssinet. Un
processus de concertation avec Vélocité, dont la fréquence reste à définir, est décidé.
Sur ces deux items, un point sera fait avant Noël avec Vélocité.
3. Stationnement : parking vélo à la gare Saint Roch : communication du calendrier
accéléré de mise en œuvre
4. Répondre à l’appel à projet de l’Ademe (plan vélo national) (dates limites pour les
appels à projet en décembre 2018 et février 2019)
5. Créations de Zones 30 ; instauration du cédez le passage et tourner à droite aux feux et
des double sens cyclables

Nous prenons acte de ces premiers engagements en faveur du vélo à Montpellier, et restons vigilants et mobilisés pour transformer l’essai et mettre en place une réélle politique cyclable globale et volontariste à Montpellier et dans la Métropole!

Si vous aussi souhaitez contribuer à rendre la ville cyclable, rejoignez Vélocité! 

http://www.velocite-montpellier.fr/asso/adherer/ 

 

Philippe Saurel nomme un chargé de mission à la Métropole pour instaurer une concertation permanente

 

 

 

Vélo : la Ville changerait-elle de braquet ? 

L’affaire. Pour la 1re fois en quatre ans, le maire a reçu des membres de Vélocité. Avec des propositions.

Il a suffi d’une phrase malheureuse du maire de Montpellier, « sortie de son contexte » selon lui, pour que le peloton des fondus de la petite reine se mobilise. Et quel peloton !

Le hashtag #Jesuisundesdeux a fleuri sur les réseaux sociaux avec des centaines de contributions, tandis que la Vélorution du 10 novembre, organisée en quelques jours à peine, a rassemblé plus de 1.200 adeptes venus de toute la Métropole (10 à 15 fois plus qu’à l’accoutumée !). Cyclistes convertis ou en passe de l’être, vélotafeurs (qui l’utilisent pour aller au boulot), familles, ils étaient tous là. À bicyclette, vélo-cargo ou couché, avec remorque…

« Le vélo n’est plus un outil pour se rendre d’un point A à un point B, témoigne Nicolas Le Moigne, de l’association Vélocité. C’est devenu un véhicule à part entière avec lequel on fait tout au quotidien et en famille : courses, trajets à l’école, balades… » Une philosophie de vie, en somme, à l’heure où les centres urbains crachent leurs poumons congestionnés et pollués.

Pour ne pas rester en carafe et se refaire la cerise, Philippe Saurel a donc convié Vélocité, en début de semaine… après quatre ans de silence. Mieux, il a même avancé des propositions à la délégation. « C’est un réel progrès, relate Daniel Frayssinet, le président de Vélocité. Nous ne sommes pas des ayatollahs du vélo mais nous sommes prêts à apporter notre expertise car la marge de progression est immense. »

Premières mesures : une campagne municipale contre les incivilités sur les pistes cyclables, la construction d’une vraie vélostation à la gare fin 2019 et la nomination d’un chargé de mission à la Métropole pour instaurer une concertation permanente. « On espère que ce dialogue sera constructif et systémique car le vélo est une solution d’avenir, reprend Cathy Aberdam. Il faut arrêter les petits aménagements par ci, par là, et raisonner à l’échelle de la métropole. »

Philippe Saurel reconnaît « vouloir s’occuper personnellement du dossier » désormais. « On va établir une véritable politique du vélo. » Dans huit jours, l’édile présentera son schéma directeur des mobilités. Reste à savoir si le budget sera à la hauteur des attentes…

DIANE PETITMANGIN

dpetitmangin@midilibre.com

 

Café-vélo: « Quelle est la place du vélo en ville ailleurs dans le monde ? »

Au moment ou l’usage du vélo en ville ne cesse d’augmenter et ou il reste encore beaucoup à faire a Montpellier; Vélocité vous propose des échanges réguliers autour d’un apéro-vélo. Pour cette première au Gazette-Café le thème est « Quelle est la place du vélo en ville ailleurs dans le monde ? » Que vous ayez vécu à Copenhague, Sydney, Tokyo ou simplement ailleurs en France, venez partager vos expériences et découvrir d’autres quotidiens cyclistes !

Ce sera aussi l’occasion de parler des suites à donner au mouvement « JeSuisUnDesDeux » né lors de la vélorution du 10 novembre 2018. 

Café vélo le 22 novembre à 18h au Gazette-café de Montpellier. Entrée libre.

#jesuisundesdeux – 1 300 manifestants à vélo

(Article du Midi-Libre – Publié le  / Modifié le 

L’appel citoyen à manifester à vélo ce samedi matin dans les rues de Montpellier pour protester contre le manque d’infrastructures dédiées aux cyclistes, a été très suivi.

« On n’est pas que deux, on est très nombreux ». Précisément 1 200. C’est par l’ironie que les cyclistes ont ouvert leur manifestation, ce samedi matin sur la place du Peyrou. Un message évidemment à destination du maire de Montpellier Philippe Saurel, lequel dans une interview à France 3 avait déclaré qu’on ne fait pas des infrastructures pour deux personnes.

Depuis, le hastag « Je suis l’un des deux » a fait florès sur les réseaux sociaux, ce qui s’est traduit ce samedi matin par cette manifestation, du Peyrou à l’Hôtel de Ville, pour dire leur colère « contre le manque d’infrastructures dédiées aux vélos » et montrer au passage que le besoin est réel.

 Montpellier Arrivée de la manifestation cycliste devant l’hôtel de ville

 

Alors que Philippe Saurel, ce samedi matin dans les colonnes de Midi Libre a rappelé la création de 22 km de zones utilisables à vélo depuis son arrivée à la tête de la ville et annoncé de nouveaux projets, notamment de voies vertes sur les anciennes voies ferrées, son entourage a réagi avec ironie sur les réseaux sociaux.

Manif cycliste #JeSuisUnDesDeux samedi 10 nov. à 11h du Peyrou à la Mairie

Le vélo c’est bon pour tout le monde, pas seulement pour deux personnes !

Monsieur Philippe Saurel, maire de Montpellier et président de la 12ème Métropole française, a prétendu récemment qu’il est inutile de réaliser des aménagements cyclables « pour seulement 2 personnes »

Montrons lui que nous sommes bien plus que deux à demander que le vélo ne soit plus traité avec condescendance.

Rendez-vous pour une manifestation cycliste qui nous conduira du Peyrou à l’hôtel de ville (Pique-nique tiré du sac pour ceux qui souhaitent)

Samedi 10 novembre 2018
Départ 11 h, Place du Peyrou
Arrivée 12h, Place de l’hôtel de Ville

Alors qu’on l’interrogeait il y a quelques jours sur le manque d’aménagements cyclables Monsieur Philippe Saurel, président de la 12ème métropole française a répondu qu’il est inutile d’en réaliser « pour seulement deux personnes ». Cette désinvolture sur la place du vélo en ville n’est hélas pas nouvelle à Montpellier. Pourtant plus de 6 000 cyclistes rendent chaque jour à leur travail à vélo, auxquels s’ajoutent tous les autres usagers de 2 roues qui privilégient leur santé, leur ponctualité, leur portemonnaie et aussi leur souci de la planète. Ils aimeraient pédaler en sécurité, par exemple avec leurs enfants. Tout comme bien sur tous les autres habitants qui hésitent encore à le faire. Alors que la plupart des métropoles se tournent vers le futur de la cité, en fixant des objectifs pour augmenter la part des déplacements à vélo, Montpellier Méditerranée Métropole renoncerait à toute ambition en la matière ? Où est l’objectif de la dernière campagne municipale de porter à 15 % la part des déplacements à vélo ? Où est la concertation avec les usagers ? Où sont les « axes structurants » en cours d’élaboration depuis 4 ans avec une mise en place dans 3 ou 4 ans, sans financement identifié ? Il y a urgence ! Parmi les 185 raisons de promouvoir le vélo déjà recensées, le souci d’économie des deniers publics devrait être la première ! Pour bien montrer que nous sommes bien plus que deux à demander que le vélo ne soit plus traité avec condescendance, et qu’enfin s’engage une vraie politique du vélo pour Montpellier et sa métropole, Vélocité Grand Montpellier appelle à une manifestation cycliste qui se terminera par un pique-nique tiré du sac.

Samedi 10 novembre 2018
Départ 11 h, Place du Peyrou
Arrivée 12h, Place de l’hôtel de Ville

Contournement de Castries : le vélo oublié !

Le 20 octobre, les cyclistes sont venus nombreux répondre à l’invitation pour inaugurer le contournement de Castries. Mais le 21, c’est terminé : aucune piste cyclable n’a été prévue!

Journal télévisé de FR3 du 20 oct. 2018 (2 min).

« Il faut adapter la ville à la voiture » disait Georges Pompidou en 1970. « Tripler la part modale du vélo » d’ici 2024 est l’objectif du futur Plan national vélo…

A l’heure où bien des grandes métropoles françaises changent le paradigme de la mobilité urbaine et péri-urbaine, Philippe Saurel, président de Montpellier Méditerranée Métropole  estime que  les  « deux cyclistes » (sic) ne méritent pas de rouler en sécurité !

Même s’ils osaient circuler avec leurs enfants ?

Ne manquez pas le reportage édifiant de FR3 (journal télévisé du 20 octobre 2018).

Faîtes entendre la voix des cyclistes ! Préparons l’avenir !

Rejoignez Vélocité Grand Montpellier

 

Journal télévisé de FR3 du 20 oct. 2018 (2 min).

 

 

En queue de peloton en ville, le vélo veut refaire son retard… (Midi Libre du 8-10-2018)

 

Confrontés à un réseau de pistes incomplet, les cyclistes n’ont pas la partie facile à Montpellier et aux alentours.

Vélocité Grand Montpellier est issue d’une autre association, Vélocité Languedoc, créée en 1998. Elle rassemble et défend les cyclistes. Elle est présidée par Luc Nourigat, qui s’exprime ici sur la problématique vélo à Montpellier, en compagnie de Daniel Frayssinet et Hans Demes, membres de l’association.

Quelle est l’histoire du vélo à Montpellier ?

Luc Nourigat : À la fin des années 1960 et au début des années 1970, Montpellier était un vaste embouteillage et on y circulait assez facilement à deux-roues. Mais il n’y avait quasiment plus de vélos quand je suis revenu en ville au début des années 1990. Je me suis alors rapproché d’autres cyclistes et l’association est née. En 1995, nous avions rencontré Yvan Velay, adjoint de Georges Frêche, un visionnaire qui avait organisé les États généraux du vélo en 1999. On nous avait promis des merveilles mais on n’a pas vu venir grand-chose.

L.N. : à Montpellier, il manque une vision d’ensemble. Tout se fait au coup par coup. Et avec les communes environnantes, les liaisons sont difficiles. La Métropole a pris la compétence transport, mais la pratique du vélo n’est pas plus facile qu’avant. On a l’impression que ce n’est pas considéré comme un moyen de déplacement sérieux.

Il y a quand même de plus en plus de vélos…

Daniel Frayssinet : Oui, on assiste à un changement des mobilités. Le vélo en profite et a encore une grande marge de progression. Mais à Montpellier, il n’y a pas de cohérence entre les projets. Pourtant, dès qu’un équipement est adapté, il a du succès, à l’image de la passerelle sur le Lez, empruntée par beaucoup de jeunes qui travaillent au Millénaire.

L.N.: Il y a aussi la ligne 1 du tramway qui est devenue une autoroute à cyclistes, alors qu’elle n’était pas faite pour ça.

Hans Demes : Parallèlement, quand le pont de Sète (à côté de la gare) a été fermé à la circulation, aucune piste cyclable n’a été mise ne place, alors que ça s’y prêterait parfaitement.

Une piste cyclable est-elle synonyme de pratique en toute sécurité ?

D.F.: Non. Des voitures stationnent souvent sur les pistes cyclables pour prendre ou déposer des élèves devant des établissements scolaires. À La Pompignane, où je réside, des automobilistes s’arrêtent sur la piste pour téléphoner. À ces problèmes de comportement s’ajoutent des erreurs de conception. Comme au Millénaire où des arbres obligent les cyclistes à slalomer. Avenue du Pont-Trinquat, un arbre est carrément au milieu de la piste !

H.D.: L’itinéraire qui relie l’avenue Saint-Charles à l’avenue de Toulouse, en passant sous les Arceaux, est totalement inadapté. Rue Saint-Louis et rue Pellicier, la piste est mal conçue.

L.N.: Il y a aussi le problème des ronds-points. Plus ils sont gros, plus les voitures les prennent vite, comme celui du Grand-M. En matérialisant les pistes cyclables, on donne tout de suite de la visibilité… et de la sécurité aux vélos.

Que faudrait-il pour améliorer la vie des cyclistes ?

D.F.: Il y a trois ans, nous avions publié un livre blanc. Le premier objectif était d’arriver à un partage de la rue entre tous. À nos yeux, cela passe par une extension des zones limitées à 20 et 30 km/h, la généralisation du “cédez le passage au feu” pour tourner à droite, davantage de doubles sens cyclables, et une limitation des équipements routiers en pleine ville.

L.N.: Nous demandions aussi une politique cyclable cohérente. Car si on continue d’ajouter des mesures sans les relier les unes aux autres, on n’y arrivera pas.

# Vélocité Grand Montpellier, 23 rue de la Condamine. Site : ici ; courriel : montpellier@fubicy.com.

GUILLAUME RICHARD

Midi libre du 9-10-2018

 

LE BILLET de Guillaume Richard, journaliste au Midi Libre
“La petite reine” grandira

Des petits traits isolés les uns des autres. Voilà à quoi ressemble la carte des pistes cyclables à Montpellier. Quand on sait qu’« un réseau cyclable complet et sans coupure » et que« des itinéraires vélo rapides et directs » sont les deux premiers critères favorisant la pratique du deux-roues (selon le Baromètre des villes cyclables), on comprend que les Montpelliérains soient peu enclins à s’y mettre. Et que la ville hérite d’un classement « plutôt défavorable ».
Après avoir créé de nombreux axes routiers (1970-1990) et avoir lancé quatre lignes de tramway (1990-2012), la Ville s’est rappelé qu’il y avait aussi des piétons et des  cyclistes.
Aujourd’hui, elle leur donne enfin la priorité. On peut critiquer les aménagements réalisés ou en projet, mais un troisième chapitre semble s’ouvrir dans  l’histoire des déplacements à Montpellier. Le règne de la petite reine ne fait peut-être que débuter…