Les séjours et les vacances occasionnent des déplacements de plus en plus nombreux, pour la plupart en voiture. Or, la mobilité demeure l’angle mort de l’accueil touristique. Et le tourisme est souvent un angle mort des politiques de mobilité. On peut voyager autrement, à pied, à vélo, en car, en train, la preuve par l’exemple!
Les acteurs du tourisme auraient tout intérêt à promouvoir des alternatives à la voiture, pour se préparer au bouleversement qu’est le réchauffement climatique, certes, mais aussi pour limiter la pollution, préserver les sites, éviter le stationnement sauvage dans une forêt risquant l’incendie, moins artificialiser en parkings au pied d’un volcan ou d’une dune, limiter le vacarme des motos sur les routes des crêtes, etc. Les alternatives à la voiture contribuent enfin à limiter le surtourisme, en redirigeant les visiteurs vers des destinations méconues.

Voyager sans voiture, c’est s’ouvrir un peu plus à l’aventure, c’est rencontrer des gens, et cela fait d’excellents souvenirs.