Il n’est pas toujours facile de garer son vélo chez soi quand on habite un immeuble sans avoir un garage ou un autre stationnement pour les vélos.
La loi «Grenelle 2» de 2010 et un décret d’application de 2011 ont instauré, parmi des mesures favorables au développement des voitures électriques, l’obligation pour tous les immeubles neufs (permis déposé après le 1er janvier 2012) de posséder un local à vélo sécurisé, dont la surface a été précisée par un arrêté de 2012. Pour les constructions récentes, c’était souvent déjà le cas, car le PLU (ex-POS) de Montpellier exigeait depuis longtemps un stationnement pour vélos (cette obligation avait été supprimée sous Georges Frêche, alors maire de Montpellier, pour tous les grands projets d’habitations tels que Port-Marianne; elle a heureusement été rétablie en avril 2006 par décision de la nouvelle mairesse Hélène Mandroux et son adjoint à l’urbanisme Philippe Saurel, notamment à l’initiative de Vélocité). Par contre, pour les immeubles anciens, il n’y a pas toujours de place prévue.
Si votre immeuble a des parties communes assez grandes ou une cour intérieure, vous pouvez demander à votre syndicat de copropriété d’installer des arceaux pour mieux garer et surtout attacher votre vélo. Il y a d’autres personnes qui montent leur vélo dans leur appartement. Très souvent, dans les anciens immeubles il y des caves, souvent cachées et inconnues des locataires. Regardez un peu dans les parties communes de votre immeuble s’il n’y a pas quelque part une porte qui mène à une cave et/ou demandez à vos voisins.
Pensez à verrouiller votre vélo garé dans le local à vélos ou dans les parties communes. Il peut arriver que des gens arrivent à entrer avec un passe ou d’autres moyens et se servent parmi les vélos faciles à voler.
Il y a des gens qui laissent leur vélo garé dans la rue, même dans le centre historique. Cependant, dans ce cas il vaut mieux que il soit très bien attaché à un objet très robuste et qu’il ne soit a priori pas trop sensible aux petites dégradations (selle pas trop chère, etc).
Pour ceux qui habitent à côté, il existe des parkings à vélo securisés (Véloparcs) dans plusieurs parkings du centre ville ainsi qu’à proximité des terminus de tramway (voir la carte). On peut y accéder avec un abonnement Vélomagg.
Afficher TAM véloparcs sur une carte plus grande
La dernière solution s’il est impossible de garer son propre vélo, c’est d’utiliser les vélos VeloMagg en libre service. 49 stations sont à votre disposition dans toute la ville.