Baromètre des villes cyclables : Montpellier en queue de peloton !

Pour la première fois en France, le baromètre des villes cyclables a mesuré l’avis et détaillé les attentes des cyclistes. Celles-ci sont attestées par plus de 113 000 réponses, la plus large contribution citoyenne aux Assises natio-nales de la mobilité. Globalement, les cyclistes français sont insatisfaits de la situation du vélo dans le pays, et attendent clairement plus d’efforts pour accompagner l’inéluctable transition des mobilités.

A Montpellier, les résultats sont mauvais, ils la classent 9ème des 11 villes de plus de 200 000 habitants. Les cyclistes constatent que le vélo n’a pas une place à la hauteur de sa contribution potentielle aux questions de mobilité. Ils demandent une réelle politique en faveur du vélo et des actions concrètes.

Les sondés reconnaissent pourtant que Montpellier dispose d’atouts : des conditions naturelles favorables, des quartiers résidentiels plutôt praticables en sécurité, ainsi que des services de location ou de réparations disponibles. Mais tous les autres critères d’évaluation sont en dessous de la moyenne (3,5 pour une notation entre 1 et 6). C’est ainsi le cas des conditions de stationnement (3/6), de l’état d’entretien et du confort des aménagements cyclables (2,9/6)

Surtout, les cyclistes jugent sévèrement les conditions de circulation et de partage de l’espace public : ils se sentent en insécurité, en particulier sur les grands axes et aux intersections (2,0/6). Les itinéraires disponibles ne sont pas cohérents (2,4/6) et les aménagements cyclables ne sont pas respectés par les usagers motorisés (2,1) De plus, l’écoute des cyclistes par la Ville est jugée très insuffisante (2,4/6), tout comme la communication en faveur du vélo et la présence de panneaux d’indications de direc-tion pour les vélos (2,3).

En réponse aux alertes sur l’urgence d’une politique en faveur des mobilités actives, le président de la Métropole de Montpellier évoque systématiquement la trottinette. Ce n’est pas à la hauteur des enjeux ! Vélocité l’avait indiqué avant même le début du mandat actuel : il faut un Plan vélo financé pour le Grand Montpellier. En milieu urbain, le vélo est un moyen de transport rapide, économique, sain qui « ne doit plus être traité avec condescendance », comme l’a précisé madame Borne, ministre des trans-ports.

Où en est le Schéma directeur des mobilités actives en travaux depuis de long mois à la Métropole ? Pourquoi les associations cyclistes ne sont-elles pas associées à son élaboration ? Nos propositions pour les aménagements des carrefours, la visibilité du réseau ou la sécurité du stationnement vélo rencontrent clairement l’assentiment des cyclistes. Il est grand temps de passer à l’action !

pour connaître  « Les résultats du baromètre vélo à Montpellier :

https://public.tableau.com/shared/4TPQQDXHB »

Vélocité Grand Montpellier, association membre de la FUB : http://www.velocite-montpellier.fr/
Soutenir, adhérer: http://www.velocite-montpellier.fr/asso/adherer/

Vélo – Voiture – Tram: Etude comparative des temps de déplacement à Montpellier

Appel à partipation!

Montpellier est désormais sur le podium des villes les plus embouteillées de France et malgré les nombreux aménagements (4 lignes de tram, autoroutes, périphériques), les déplacements quotidiens restent chronophages (plus d’une heure par jour en moyenne).

Pour faire le point sur les temps de trajets réels, Vélocité Grand Montpellier vous invite à participer à une étude comparative des temps de déplacements dans notre espace métropolitain.

Si vous avez envie de participer à cette étude, merci de renseigner la feuille jointe (liens en bas de cet article) et de nous la renvoyer à Vélocité, 23 rue de la Condamine, 34080 Montpellier, ou de la déposer au Faubourg (classeur Vélocité), 15 rue du Faubourg de Nîmes, Montpellier. Vous pouvez aussi la scanner et l’envoyer par mail avant le 7 avril 2018 à  montpellier@fubicy.org .

Afin d’obtenir des résultats fiables, il nous paraît indispensable de suivre un protocole strict pour chaque déplacement étudié.

Ainsi, il est nécessaire de chronométrer votre déplacement selon le principe du « porte à porte » en incluant le temps qu’il vous faut pour rejoindre votre véhicule au départ, puis à la destination, le temps de chercher une place de parking et vous garer, ou le temps d’attente du tram ou du bus, d’enchainer votre vélo à un endroit sûr etc.

Choisissez un trajet que vous faites régulièrement, de préférence à la même heure : par exemple de votre  domicile vers  l’université, votre lieu de travail, à la gare, la place de la Comédie, le cinéma, etc.

Détaillez les moyens de transports utilisés : la voiture, les transports publics, la marche à pied, le vélo ou même le vélo électrique (VAE). Il nous faut au minimum deux modes différents sur le même trajet, le nombre de résultats fournis par les participants permettra d’obtenir une vision globale. Merci de chronométrer à la minute près.

Idéalement, vous pouvez faire le trajet choisi à plusieurs personnes en partant simultanément, mais ce scénario n’est pas indispensable.

Nous avons restreint le périmètre de l’étude à une dizaine de kilomètres autour de Montpellier.

Cette étude devrait nous permettre de nous appuyer sur des éléments chiffrés rigoureux pour comparer les temps de trajet usuel avec les différents modes de déplacement du grand Montpellier.  Vous pouvez aussi exprimer votre ressenti de cycliste dans la partie « Commentaires ».

Après exploitation et analyse, les résultats seront publiés sur notre site et communiqués aux médias.

Télécharger Vélo – Voiture – Tram — fiche de résultats (en pdf)

Télécharger Vélo – voiture – tram –Fiche de resultats (en word)

NB : nous savons que les sites comme Mappy ou Google-Maps permettent de comparer les distances et le temps de parcours à vélo ou en voiture, mais ces sites ne tiennent compte ni du temps qu’il faut pour garer sa voiture ni des conditions réelles de circulation.

Piste cyclable du Lido du Petit Travers : à vélo ou à pédalo ?

Depuis que la piste cyclable du Lido du Petit Travers à Carnon été déplacée au pied de la chaussée à 4 voies, elle est inondée chaque hiver et impraticable pendant de longues semaines (cinq mois en 2017).

En 2018, on bat un record : cette piste « cyclable » est inondée sur 2 km, avec 10 à 50 cm d’eau selon les endroits.  À quand un loueur de pédalos ou de tapis volants ?

Or, la route à 4 voies étant interdite aux cyclistes, il n’y a aucun autre moyen d’aller à vélo de Carnon à La Grande-Motte.

L’aménagement de cette piste, qui est un tronçon de l’Eurovélo 8 qui relie Athènes à Cadix et de l’Eurovélo 17 (Via Rhôna), a pourtant bénéficié de fonds européens.

Elle avait été déplacée sur la base d’un argument écologique : la protection du cordon dunaire. Mais empêcher la pratique du vélo au quotidien, y compris pour les déplacements domicile-travail, n’est pas écologique et le vélo n’est pas l’apanage des estivants par temps sec.

L’élévation du niveau de la mer est certes une réalité mais l’ancienne piste cyclable n’était jamais inondée ni les pistes cyclables situées à l’est (Grand-Travers – La Grande-Motte) et à l’ouest (Petit Travers – Carnon) de ce tronçon, même par fort coup de vent de sud avec une forte marée barométrique. Pas plus que ne l’est la 4 voies automobile, surélevée de 2 mètres, qui passe juste à côté.

La continuité des itinéraires cyclistes doit être assurée ! Il arrive, par exemple, que la route Montpellier-Palavas soit inondée par les étangs, mais cela ne dure jamais plus d’une journée. Actuellement, la seule possibilité pour aller à vélo de Carnon-La Grande-Motte est de faire le tour de l’étang de l’Or par Mauguio, ce qui rallonge le trajet de 30 km !

Pourtant, des solutions existent : si la piste est maintenue à son emplacement actuel, elle peut être surélevée ou drainée, ce qui rendra l’inondation beaucoup plus brève et de plus faible amplitude. Une solution de ce type a été mise en place pour les piétons à la Maison de la Nature de Lattes (inutile en été, mais indispensable en hiver), ou dans le Marais Poitevin.

La piste pourrait être aménagée sur le Lido lui-même et ainsi l’éloigner du bruit, de la pollution de la 4 voies et de la poussière du parking en été.

On peut aussi choisir de ne plus avoir de piste et de limiter la 4 voies à 90 km/h (80 ?) pour permettre son accès aux cyclistes, comme cela est le cas dans sa partie gardoise.

La circulation, possible seulement en VTT, sur le chemin de halage très caillouteux du Canal du Rhône à Sète  est  interdite par Voies navigables de France (VNF). L’accès, difficile à La Grande Motte et au Petit Travers (ou un sentier en zone inondée doit être traversé), est meilleur à Carnon et au Grand Travers. Il serait possible de rendre ce chemin cyclable et d’aménager des accès,  comme cela a été réalisé entre la Tour Mars 2018Carbonnière et Gallician (partie gardoise de la Via Rhôna), tronçon raccordé au sud-ouest sur l’excellente piste qui relie Aigues-Mortes au Grau-du- Roi (avec toutefois une interruption actuelle brutale à Gallician).

mars 2018

L’aménagement cyclable du Canal du Rhône à Sète  sur toute sa longueur est possible puisqu’il a été effectué dans le Gard.

 

Association française pour le développement des véloroutes et voies vertes

Cher(e)s  cyclistes,

 

Depuis 1997, l’Association française pour le développement des véloroutes et voies vertes (www.af3v.org) agit auprès des pouvoirs publics, institutions et

collectivités territoriales pour contribuer à faire aboutir l’ambitieux projet de réseau national des véloroutes et voies vertes.

Elle dispose d’un réseau de Délégations régionales et départementales (Vélocité Grand Montpellier pour le département de l’Hérault).

Parallèlement, l’AF3V a aussi pour vocation de faire évoluer les pratiques en faisant connaître ses aménagements.

Cette association, composée de bénévoles,  a besoin du soutien de chaque cycliste périurbain et de chaque cyclotouriste  pour  faire avancer les projets, participer aux réunions locales, régionales et nationales, collecter les informations sur le terrain, les recenser et les diffuser (site internet, carte interactive, carte des voies vertes co-éditée avec l’IGN, lettre électronique).

De plus, l’AF3V doit pouvoir disposer de ressources propres pour garder son objectivité et son indépendance.

L’AF3V a certes bénéficié de subventions pour réaliser des supports de communication. De ce fait, l’association peut apparaître pour certains comme une « structure institutionnelle » … ce qui est loin d’être le cas !

En adhérant à l’AF3V, vous soutenez toutes ces actions et permettez aux bénévoles de l’association d’intervenir le plus efficacement possible, aux bons endroits, aux bons moments, pour faire avancer les projets.

Cotisation :

Famille : 25 euros

Individuelle : 17 euros

Etudiant, chômeur : 9 euros

 

Cordialement

Vélocité Grand Montpellier

Convergence à vélo vers Mauguio le samedi 24 mars

Dans le cadre d’une semaine anti-pesticides organisée par la Fabrique du pays de l’Or, Vélocité propose de participer à une convergence à vélo ‘Montpellier – Mauguio’ le samedi 24 mars  pour participer à une table ronde sur le sujet « Quelle mobilité sur nos territoires ? Enjeux et perspectives ! » à 11h dans le verger de la Fabrique, Chemin du Mas de Fabre (43°36’38.3 nord 3°59’31.0 est).

Rendez-vous à la Mairie de Montpellier à 10h pour une balade d’une douzaine de kilomètres en vélo.

Nombreuses animations sur place: marché bio, stands, animations, conférences. buvette et petite restauration.

Pour voir le programme complet: www.lafabriquecitoyennedupaysdelor.com

Assemblée Générale le vendredi 26 janvier à 18h30 Salle Pétrarque

Chers adhérent(e)s,

Vélocité Grand Montpellier vous présente ses meilleurs vœux pour 2018  !

Que 2018 contribue à la transition cyclable, antidote à la société compliquée  !

Vous trouverez ci-joint le programme de l’Assemblée générale annuelle qui aura lieu le vendredi 26 janvier 2018 à partir de 18 h 30 à la Salle Pétrarque, Hôtel de Varennes 2 place Pétrarque (centre ville Montpellier).

En plus de la partie formelle de l’Assemblée générale, vous trouverez des stands, des ateliers, un buffet avec boissons, des échanges sur les voyages en vélos et mille et une possibilité de parler vélo, cyclisme, cyclotourisme et urbanisme dans le grand Montpellier.

Pensez à réserver votre soirée et aussi à convier vos connaissances : plus que jamais parlons vélo et faisons entendre la voix cycliste !

Vous pouvez d’ores et déjà renouveler votre adhésion ou faire adhérer vos connaissances sur notre site.

Téléchargez le programme détaillé en pdf.convovation_ag_2018

Comptant sur votre présence,

Elisabeth Martinez

Secrétaire de Vélocité Grand Montpellier

Synthèse de la campagne de comptage

En octobre 2017, Vélocité Grand Montpellier a réalisé une campagne de comptage des cyclistes afin de dresser un état des lieux de la pratique du vélo dans l’espace urbain montpelliérain. Les auteurs ne prétendent pas suivre une méthodologie strictement « scientifique », mais veulent accompagner la mise en place d’une cartographie interactive sur les observations des usagers cyclistes locaux. Cet observatoire appelé Vélobs a déjà recueilli de très nombreux signalements des problèmes et solutions pour le vélo à Montpellier et peut être consulté sur internet : www.velocite-montpellier.fr/velobs.
Pour les deux opérations, il s’agit de donner un aperçu bien réel des pratiques cyclistes à Montpellier et de servir de base pour les discussions et analyses ultérieures, comme le démontre ce document qui présente également de quelques solutions.
En un mois, 190 comptages ont été réalisés sur 28 lieux différents de Montpellier. Pendant près de 36 heures, 4.005 cyclistes ont été comptabilisés, soit environ 1 toutes les 30 secondes.
On peut tirer de cette enquête un certain nombre d’observations :
Lorsqu’elle a fait l’objet d’un comptage (31% des cyclistes comptés), la proportion d’hommes est de 63%, celle des femmes de 34%, celle des enfants de 3%.
Les cyclistes sont plus nombreux autour des universités et sur les pistes cyclables bien aménagées en axes structurants, comme celle qui longe le Lez. A certains endroits passent plus de 300 cyclistes à l’heure – ce qui fait autant de voitures en moins.
Dans le centre ville, on observe parfois plus de cyclistes que de voitures. C’est le cas sur le pont de Sète ou dans la rue de Verdun. Par contre, les cyclistes semblent éviter au maximum les axes très fréquentés par les voitures comme l’avenue de Toulouse ou l’avenue de Palavas.
Très peu d’enfants font du vélo, même près des établissements scolaires. Est-ce dû à la peur des parents ou/et au manque de vraies pistes cyclables ? Quelques mamans transportent leurs enfants sur le porte-bagage, ce qui paraît être plus dangereux que de leur confier un vélo… Par contre, on peut observer plus d’enfants les weekends
en balade familiale le long du Lez.
La cohabitation entre cyclistes et piétons ne semble pas être un problème majeur. La plupart des piétons ne respectent pas les pistes cyclables, comme les vélos ne respectent pas toujours les trottoirs. Mais en général, l’espace est partagé avec courtoisie et sans accrochage.
Une observation particulière a été faite aux feux tricolores : les cyclistes et les piétons adoptent visiblement le
même comportement et traversent en évitant les voitures avant de se conformer à la couleur des feux ce qui souligne la pertinence de la revendication déjà portée par Vélocité de mettre en place des tourner à droite cyclistes.
20% des cyclistes portent un casque, davantage en dehors des zones habitées que dans le centre ville, plus les gens qui font des trajets professionnels que les cyclistes occasionnels.
On a compté seulement une centaine de trottinettes contre 4000 cyclistes (quelques rollers), utilisées surtout sur des distances courtes par des enfants sur le chemin de l’école.
Environ 10% des vélos enquêtés ont une assistance électrique.

Quelques éclairages particuliers:

Avenue de Toulouse
Pour éviter le danger sur cet axe important pour la circulation motorisée (comme sur le chemin de Moularès et l’avenue de Palavas), 30% des cyclistes roulent, dans les deux sens, sur les trottoirs non adaptés, en concurrence avec les piétons bien plus nombreux.
Rue de Verdun, et rues alentours (A. Olivier, Clos René, Alfred Bruyas, Boussairolles etc.)
Beaucoup de piétons marchent dans la rue, car les trottoirs sont étroits et en partie encombrés par des poubelles, vélos garés, etc. Les observateurs ont compté autant de vélos que de voitures, et il y a 10 fois plus de piétons. De nombreux cyclistes passent en sens interdit devant le Rockstore, par manque d’alternative praticable, ce qui justifierait ici un double sens cyclable.
Et pourquoi ne pas mettre tout ce petit quartier en zone partagée (20 km/h), autorisant les piétons à marcher dans la rue et les cyclistes à rouler dans les deux sens… Comme il y a des écoles maternelles et primaires dans le quartier, cela sécuriserait aussi la circulation des enfants.
Rue Doria, rue Gerhardt (entre les Arceaux et la faculté de Saint-Charles)
Cet axe est très fréquenté par les cyclistes, dans les deux sens, alors que les rues sont en sens unique. On y a recensé plus de 100 vélos par heure le matin entre 8h et 9h les jours ouvrables (une vingtaine le samedi). Les cyclistes remontent en sens interdit sur les trottoirs pourtant très fréquentés par les piétons (120 par heure). Une piste cyclable bidirectionnelle semble s’imposer dans cet axe structurant nord/sud entre les quartiers Gambetta, Figuerolles et la Chamberte d’un coté et les facultés de l’autre, d’autant qu’il n’existe pas de réelle alternative à cet itinéraire.
Quartier gare, Pont de Sète
Depuis la fermeture du pont à la circulation de transit, le nombre de voitures a fortement diminué. Dans le sens du boulevard de Strasbourg, il y a maintenant autant de cyclistes que de voitures. Les deux ponts de la gare sont des axes indispensables pour la traversée du chemin de fer, en particulier par les vélos. Or la présence de multiples obstacles rend le passage très compliqué. Beaucoup de cyclistes sont contraints de se frayer un passage en zigzagant sur les trottoirs.
Rue Saint-Guilhem
Des scooters et motos sans autorisation d’accès circulent (souvent un peu vite) et stationnent en zone piétonne… Par contre la plupart des cyclistes partagent l’espace avec les piétons sans accrochage.
Avenue de Pirée (au niveau de la fontaine du Lez devant l’Hôtel de Région)
200 cyclistes en une heure et 150 piétons : cet itinéraire fait partie des axes structurants très fréquentés. Mais la piste partagée entre piétons et cyclistes est en mauvais état en raison des racines des pins parasol, ce qui amène certains cyclistes à l’éviter et rouler carrément sur la route.

Vélobs: participez à l’état des lieux de la place du vélo dans le grand Montpellier

Mise en place d’un observatoire en ligne des problèmes et solutions pour le vélo avec un outil participatif, interactif et innovant: VELOBS-Montpellier

Afin de dresser un état des lieux de la place du vélo dans l’espace urbain, Vélocité Grand Montpellier met en place pour la rentrée 2017 cet outil participatif vous permettant de signaler tout problème rencontré, proposition d’aménagement ou observation dans la pratique cycliste dans le grand Montpellier.

Grâce à ce nouvel outil en ligne accessible sur son site (http://velobs.velocite-montpellier.fr), tout usager de la voirie est invité à localiser, décrire et proposer une solution à un problème rencontré. 

Les signalement seront remontés par Vélocité vers les pouvoirs compétents, qui décidéront de quelle manière les traiter. A terme, les usagers pourront constater si le problème relevé a été ou non résolu. Une cartographie participative de la condition cycliste dans la Métropole va ainsi être progressivement constituée, qui pourra témoigner de son évolution.

Cet outil en ligne est directement issu de celui déjà en service à Toulouse, à l’initiative de 2 Pieds 2 Roues, association de promotion des mobilités actives. Il constitue un des moyens par lesquels les collectivités responsables peuvent décider des interventions et investissements à réaliser.

Aménager un tourner à droite au feu, réprimer le stationnement sauvage sur les pistes cyclables, réparer des pistes à l’état de dégradation bien plus pénalisant pour un cycliste que pour un automobiliste : la liste de ce qui peut faire la différence entre une ville qui tolère les cyclistes et une qui les encourage passe notamment par l’attention apportée à l’état et à l’adéquation du réseau qu’ils empruntent.

VELOBS constitue ainsi une opportunité très concrète pour que la Métropole et les collectivités en charge de l’aménagement de la voirie et de l’espace public s’attaquent à la résolution de ces problèmes, améliorant le quotidien de ceux qui font le choix de laisser leur voiture au garage. Vélocité Grand Montpellier les invite donc à s’appuyer sur les données de cet observatoire pour agir concrètement en faveur de l’usage du vélo.

Baromètre des villes cyclables

Merci à tous de participer à la campagne de sondage en ligne pour évaluer la cyclabilité des différentes villes. L’enquête nationale « Baromètre des villes cyclables » a pour objectif d’évaluer si votre ville est favorable à la pratique du vélo à partir de votre ressenti. Elle donnera lieu à un classement de cyclabilité des villes françaises et permettra à la collectivité de connaître les points à améliorer. Votre réponse est essentielle et contribuera à l’évolution des conditions de l’usage du vélo à Montpellier. Il vous suffit de seulement 5 minutes pour exprimer votre avis sur www.parlons-velo.fr Nous vous remercions pour votre participation !

https://www.parlons-velo.fr

Si un un maximum de Montpelliérains et alentours y répondent, cela donnera plus de poids à cette enquête, qui se veut le pendant à un baromètre allemand qui semble avoir rencontré quelque succès. La  première campagne s’achève dans un mois environ.

Répondre au questionnaire est très facile et prend environ 5 minutes; c’est l’occasion de vous exprimer sur la « cyclabililté locale «